Groupement Nord       

 

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Le Tarn géographique

 

 

  

Le groupement Nord

 

 

Ce groupement Nord est formé par les centres Sapeurs-Pompiers de :

           Alban,

           Albi, Centre principal          

           Carmaux,                                         

           Cordes,                      

           Réalmont,

           Saint Juery,

           Valence

           Vaour

 

Il présente toutes les diversités géographiques : la grande ville avec la préfecture Albi, les villes de plaines comme Réalmont et Saint Juery, des villes de moyenne montagne comme Valence des villes de montagnes comme Alban et Vaour et des villes chargées d’histoire comme Cordes et Carmaux.

 

Il est dirigé par le Commandant Stéphane MORIN du Centre de Secours Principal d’Albi.

 

 

ALBI

Préfecture du TARN, Albi, ancienne cité gallo-romaine, propriété des comtes de Toulouse, passa dans le girond de la couronne de France en 1284 après la croisade des albigeois contre le catharisme.

Cette ville présente de nombreux attraits touristiques :

Cathédrale Sainte Cécile, édifiée du XIIIème au XVIème siècles elle appartient à l’art gothique méridional. Elle comprend une grande fresque du jugement dernier et un jubé gothique flamboyant ainsi qu’une statuaire polychrome.

Palais de la Berbie, ancien palais archiépiscopal du XIIIème siècle, qui abrite le musée Toulouse Lautrec,

Le vieil Alby ensemble de maisons et de rues datant du moyen âge.

et est le lieu de naissance d’hommes illustres

Toulouse Lautrec Monfa (Henri, Marie, Raymond de ~ né à Albi le 24 novembre 1864 – mort le 09 septembre 1901 à Malromé à côté de Langon en Gironde), Descendant des comte de Toulouse par la branche de Monfa il eut une maladie osseuse et des fractures de  fémur (droit en 1878, gauche en 1879), à Paris il sombra dans l’alcoolisme jusqu’au délirum trémens (1899). Peintre, dessinateur, lithographe, il fit les portraits de Valentin le Désossé, de Jane Avril, de la Goulue, de Lucien Guitry, d’Yvette Guilbert de Sarah Bernardht. Il est l’initiateur de l’affiche moderne. Il fut influencé par les estampes japonaises.

La Pérouse (Jean François de Galaup, comte de ~ né au Gô d’Albi en1741- mort en mer en 1788). Il périt lors du naufrage de son bateau l’Astrolabe

(Voir le site de la ville d’Albi ).

 

Le centre (CSP) est dirigé par le Commandant Stéphane MORIN secondé par les Lieutenants  MACHIN et HEBERLE.

Il comporte 38 sapeurs-pompiers professionnels et autant de volontaires

 

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ALBAN

Pays agricole de montagne, il a présenté des mines de fer et de baryte.

 

Village de 900 habitants, placé sur l’axe routier ALBI-MILLAU à 614 m d’altitude, village rural où l’élevage et la production de lait pour la fabrication du Roquefort sont les principales  activités agricoles.

Cependant depuis quelques années se développe une activité agro alimentaire dans une zone artisanale toujours en expansion

Le tourisme vert et la proche vallée du Tarn font des monts d’Alban, l’été un pôle touristique très attrayant avec ses chemins de randonnée et de centres équestres.

La présence d’un syndicat d’initiative permet de faire connaître l’ensemble de ses activités et les divers monuments comme la croix calvaire en pierre sculptée du XVème siècle et son église avec ses fresques byzantines.

La gastronomie est également bien représentée ainsi que les possibilités d’accueil en camping et hôtellerie.

 

Le centre de secours d’Alban, dirigé par le lieutenant FAGES Alain, infirmier de son état,

 

Lieutenant FAGES Alain

Chef de centre d’Alban

 

Compte 23 sapeurs-pompiers volontaires, un officier chef de centre, deux médecins capitaines, trois sous officiers et 17 caporaux et sapeurs dont deux personnels féminins.

Tous issus du village ou des hameaux très proches, ils sont recrutés dans un éventail de professions très large.

Le centre assure la défense de onze communes sur une superficie de 29.071 hectares.

Les risques que les pompiers d’Alban ont à couvrir principalement sont les feux de forêts, les accidents de la route, les secours à personne et les inondations quand le Tarn est en crue.

Le centre est classé centre de troisième catégorie et est intégré dans le groupement opérationnel Nord.

L’armement est un armement classique avec VSAB (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et Blessés), FPT (Fourgon Pompe Tonne), CCF (Camion Citerne feux de Forêts), un VTP (Véhicule de Transport de Personnel) un VL (Véhicule Léger).

Il assure une moyenne de 195 interventions par an. Comme tous les centres il voit son activité sans cesse en progression, essentiellement des secours à personne.

 

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CARMAUX

Ancien site minier (mine de fond puis mine à ciel ouvert) Carmaux (voir le site de la ville de Carmaux ) fut le berceau des luttes politiques de son député Jean Jaurès.

 

 

Celui-ci naquit à Castres le 3 septembre 1859 rue Rémasane (N° 5 ?). Après de brillantes études il devint professeur à Albi puis maître de conférence à la faculté de Toulouse. Après son amour déçu pour Marie Paule Prat il se maria avec Louise Bois avec qui il eut deux enfants Madeleine et Louis. Il entre en politique en août 1881 ( François Mitterrand commença sa campagne à Carmaux en 1981 un siècle après) et est élu député de Carmaux pour la première fois en octobre 1885. En 1914 il ne veut pas la guerre qui se profile à l’horizon. Ce 31 juillet 1914 au café ‘’ le croissant’’ à Paris, les rédacteurs de l’Humanité préparent leur journal, deux coups de feux éclatent. Raoul Villain armé par les ennemis de la paix venait de tuer Jean Jaurès. Un cri se répand « ils ont tué Jaurès ». La guerre meurtrière éclata le 3 août 1914.

 

 Il combattit ‘’… pour les faibles contre les puissants, pour le peuple contre ceux qui l’oppriment, pour la justice sociale contre l’iniquité et contre l’injustice …’’  Il fit en particulier déplacer les verreries de Carmaux qui étaient construites par le Marquis de Solage (décret royal du 2 mars 1752, inaugurée vers 1861)  pour créer sur Albi la Verrerie Ouvrière dirigée par les ouvriers eux-même en 1895 après les grandes grèves ( V.O.A. qui est propriété de St Gobin actuellement).

 

Tout autour de Carmaux existent des petits villages fortifiés comme MONESTIES sur Cérou avec sa mise au tombeau et son musée Bajén-Véga.

 

L’avenir de Carmaux se situe dans la création du site ''Cap' Découverte'' proposé par le Député, ancien ministre de l’intérieur Paul Quillés.

 

 

La reconversion  du cratère de la mine à ciel ouvert va se transformer en un parc de loisir sportif (tous les sports de glisse en extérieur) et de promenade éducative.

 

La découverte

La région de Carmaux vivait sous le régime minier et lorsqu’il a été question de fermer les mines du fond tout naturellement il a été pensé l’ouverture d’une mine à ciel ouvert, non pour tirer le reste de charbon mais pour montrer le savoir-faire des mineurs carmausins. Certains de ces mineurs sont allés exploiter et montrer ce savoir-faire en Inde.

Le charbon tiré de ce grand trou appelé découverte  était malheureusement aussi cher, rendu à la centrale électrique d’Albi (20 km après) que celui qui venait de Chine de même qualité thermique.

L’abandon de cette découverte fut donc programmé, mais que faire de ce gigantesque trou de 1 km300 de diamètre en haut et de prés de 230m de profondeur (la zone totale fait 5.3 km Nord-Sud et 2.4 km Est-Ouest soit 630 ha). Le reboucher ? Trop cher. Une étude de projets fut lancée au plan européen, dix furent retenus et finalement le concept tournant autour du sport fut sélectionné.

 

 

 
Autour de ce concept  sont venus s’articuler deux autres projets, un centre de formation pour la sécurité et un centre industriel

Projet de la Découverte

Sur le site il y aura plusieurs zones d’activité

Les sports

Ils seront tout ce qui est glisse sur pistes ou sur l’eau (ski en toute saison, skate-board roller, luge, téléski nautique, tyrolienne …etc. ) mais aussi toute manifestation aquatique (baignades aqualudes …etc.) et tout ce qui touche le vélo (vélo-sport, VTT, VTC …etc.)

Les spectacles

Suite au franc succès de l’histoire de Jean Jaurès, le cadre si prêtant, il existera un espace grand spectacle mais aussi un théâtre de verdure, des salles et studios pour la musique, la danse et le théâtre)

La mémoire

La mine ne pouvant être oubliée une intégration au site du musée de la mine est faite, complétée par une présentation des machines gigantesques qui ont servi à creuser ce cratère (La grue électrique BUCIRUS à un godé de 20 m3) mais aussi une forêt avec des essences d’arbres qui se rapprochent de celles du carbonifère qui ont créé le charbon.

La nature

Pour améliorer l’environnement d’autres espaces seront reboisés au niveau des « verses » formés des matériaux sortis de la fosse.

Le reboisement naturel se fait sur certaines verses (peupliers, robinier, aubépine, genêt, chênes , érables …etc.) mais il est nécessaire de planter des arbres (475.000 arbres et arbustes dont 250.000 environ ont été plantés à une cadence de 4.000 par jour en moyenne par 30 à 35 personnes).

Les différentes essences vont être placées sur trois sites :

·         Une spirale partant du lac situé au ‘‘fond du trou’’ de la découverte et remontant vers le sommet ou il y aura des cèdres de l’Atlas, de bouleaux, d’arbres de Judée, de cytises,

·         Un parc botanique montrant comment s’est formé le charbon (végétaux fossiles, forêt vierge, ginkgo bi loba, séquoias, araucarias, marécages et étangs, steppe …etc.)

·         Sur 7 ha une charmille - labyrinthe qui aboutit à un belvédère avec vue panoramique.

Les animaux ne sont pas oubliés. En effet il existe de nombreuses espèces chevreuils, sangliers, lièvres et lapins qui attirent les renards et dans les plans d’eau des ragondins et grenouilles.

Les oiseaux sont aussi très nombreux 76 espèces ont été recensées (38 espèces observées 56 sont des espèces protégées en France)

pôle sécurité

Il est parti d’un constat fait par les acteurs de la sécurité qui est, qu’ils n’ont pas de lieu pour s’entraîner et appliquer la théorie qui leur est apprise.

Sur Carmaux il existe un bâtiment qui allait être démoli : « le lavoir de la Tronquié ». Devant cette masse imposante de béton dont la structure est faire d’une multitude de cubes de 5m de côtés, l’idée est venue de créer un centre de formation.

Ce plateau technique aussi créé serait le premier en France pour former les sapeurs pompiers et les acteurs de la sécurité. Il permettrait de former les sapeurs pompiers à la lutte contre les incendies, aux risques particuliers, aux sauvetages divers (aquatiques, tremblement de terre, catastrophes variées) mais aussi de former les médecins à la médecine d’urgence et de catastrophe et permettrait avec tous les acteurs qui interviennent sur un sinistre de travailler en parfaire cohésion.

pôle industriel

 

plusieurs sites sont proposés pour  implanter ces projets industriels :

 

la zone Tronquié-Payssel

déjà de nombreuses propositions d’implantations sont faites et même certaines usines ont vu le jour (Tournerie du Ségala, Outil Précis…)

la zone de la cokerie

Les aménagements du terrain qui sera divisé en une dizaine de lots permettront l’implantation d’usines.

 

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CORDES

De son vrai nom de Cordes Sur Ciel, le village de Cordes est une bastide fortifiée au sommet d’une colline,

 et présente des maisons du XIIIème et XIVème siècle ( la maison du grand fauconnier, la maison du grand veneur …), ainsi qu’une église du XIIIème siècle.

Il fait partie d’une série de Bastides fortifiées (La Ronde des Bastilles avec Bruniquel, Puicelsi, Castelnau de Montmirail, Penne, Cordes).

 

Le centre de secours naquit en 1868. en effet le conseil municipal composé de Mr BOYER Jean Auguste, maire, des adjoints DELTEL Armand et BOYER Philippe, des conseillers ORLIAC, ROUSSILLE, VILLENEUVE, MARTY, PRADAL, CONTE, THOURON, BARTHE, CAYRE, DURAND prirent le 27 juin 1868 la décision avec l’autorisation de la Préfecture de créer un centre de secours à CORDES.

 

La subdivision de compagnie était alors composée de 60 hommes (2 officiers, 4 sous officiers, 4 caporaux, 2 clairons, 2 tambours et 46 sapeurs pompiers).

 

Avec les ans le corps a perdu de l’importance et seuls subsistaient quelques sapeurs pompiers. Pendant la deuxième guerre le centre était composé de 10 sapeurs pompiers et d’un chef de centre et sans engins de défense.

De 1948 à 1958 le centre fut doté de quelques engins (fourgon d’incendie, camion citerne, jeep et motopompe remorquable) et il y eu 27 sapeurs pompiers enregistrés au corps

 

En 1984 l’aménagement et la venue de nouveaux engins vont améliorer le fonctionnement du centre.

 

Actuellement il est dirigé par le Lieutenant Christian LOUPIAC, sapeur-pompier volontaire travaillant à la D.D.E.

Lieutenant Christian LOUPIAC

 Et est composé de 27 sapeurs pompiers dont deux médecins.

 

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REALMONT

Au centre du Département du Tarn, Réalmont, bastide royale, est fondée en 1272.elle possède une place à arcades couvertes, dans son église du XVIIème siècle un retable baroque, une jolie fontaine et un lavoir du XIXème siècle. C’est la patrie de la poétesse Louisa Paulin.

La ville est a mi distance d’Albi préfecture et de Castres Sous préfecture, c’est dire que le centre de secours est sollicité maintes fois par ces deux centres pour des renforts de secours routiers sur la RN 112 très meurtrière.

 

Actuellement dirigé par le Lieutenant Eric HEBERLE sapeur pompier professionnel d’Albi le centre de secours de Réalmont ne comporte que des volontaires au nombre de 26 dont 4 sous officiers et 2 médecins capitaines.

Il possède 5 véhicules d’intervention VSAB (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et Blessés), FPT (Fourgon Pompe Tonne), CCF (Camion Citerne feux de Forêts), un VTP (Véhicule de Transport de Personnel) un VL (Véhicule Léger).

La couverture opérationnelle du centre de Réalmont comporte les communes suivantes :

 

Réalmont

Ronel

Roumegoux

St Lieux-lafenasse

le travet

terre-clapier

fauch

st antonin de lacalm

denat

lombers

sieurac

st genest de contest

laboutarie

lautres

peyregoux

venes

montredon-labessonie  pour une partie côté Dadou

 

Le centre de Réalmont fait en moyenne 444 intervention dans l’année et ce nombre comme dans tous les centres est en constante augmentation.

Le personnel a participé en outre au plan POLMAR (ERIKA), à des manœuvres et plans rouges, à la lutte contre les feux de forêts en Corse.

 

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Saint JUERY

La ville de Saint Juery, Banlieue d’Albi, présente une tour médiévale et deux églises du XIXème siècle (Saint Georges de Saint Juery et Saint Benoît des Avalats) et est connue pour ses aciéries et sa fabrique de limes

Sur la rivière Tarn il existe une chute appelée ‘’le saut du Sabo’’ qui est suivie de remous bien aimés par les pratiquants du canoë kayak.

 

Le centre de Saint Juery, dirigé par le Lieutenant Jacques CEBULA

Lieutenant Jacques CEBULA

est très actif du fait de la proximité d’Albi ou il va souvent en renfort.

Il possède en son sein le médecin Capitaine Simon FAJON féru d’informatique qui a fait le site sapeur pompier de Saint Juery.

 

Dans la ville de Saint Juery, existe un sapeur-pompier au statut particulier c’est le peintre sculpteur Casimir FERRER dont les œuvres reprennent la fougue qu’il avait lorsqu’il allait au feu.

Comme le disait en 1998 madame Danielle DEVYNCK conservateur en chef du musée Toulouse Lautrec d’Albi, « FERRER décompose puis recompose une image pour mieux la faire surgir dans sa densité, dans sa construction verticale et serrée autant que rythmée.»

 

Oeuvre de Casimir pour le congrès départemental en 1999

 

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VALENCE

Ancienne bastide du XIIIème siècle, Valence est tournée vers l’agriculture et la pêche à la truite

 

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VAOUR

Village perché sur les monts qui surplombent la vallée de la rivière Aveyron, Vaour est connu même jusqu’à Paris par son festival du rire.

Il possède un dolmen

, une église du XIXème siècle (1860), et aussi les bâtiments de la commanderie des Templiers ancien château des hospitaliers,

dont une partie est aménagés en salle de spectacle.

Entouré de forêts il y a une faune (cerfs, sangliers, oiseaux de toutes sortes…) et une flore abondante.

 

Le centre de VAOUR est un jeune centre puisqu’il fut fondé en juillet 1976 et était composé de 4 sapeurs pompiers « les 4 mousquetaires » Claude RICHARD (1er chef de centre), André LAFAGE, Gilbert MONTELS et Roger MIRA avec un véhicule un véhicule incendie hors chemin.

 

Avec les ans le centre a eu de nouveaux engins car le nombre d’intervention allait croisant.

 

En 1996 le chef de centre laissa sa place au lieutenant Mohamed BOURAHLA.

Lieutenant M. BOURAHLA

Chef de centre de Vaour

 

Actuellement le centre comprend 18 sapeurs pompiers dont 2 médecins

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